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Amériques

Le Venezuela ressemble de plus en plus à Cuba

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L’inflation annuelle a atteint 16 pour cent au Venezuela ces derniers mois, le taux le plus élevé d’Amérique latine.

Le bolivar a dégringolé de 30 pour cent cette année à 4,85 pour un dollar au marché noir, le seul endroit où il s’échange librement en raison des mesures de restrictions du gouvernement sur les devises étrangères. Un taux plus de deux fois supérieur au taux officiel de 2,15 par dollar décrété en 2005 par le gouvernement. Chávez peut devoir dévaluer le bolivar cette année pour réduire cette incohérence et pour augmenter les recettes du pétrole, qui compose la moitié du revenu du gouvernement.

« Cela été le boom pétrolier le plus mal géré de l’histoire du Venezuela, » a déclaré Ricardo Hausmann, un ancien ministre de la planification du gouvernement qui enseigne maintenant les sciences économiques à l’université de Harvard. « Une dévaluation est inévitable. La seule question est quand. »

Merrill Lynch de JPMorgan s’attendent à ce que Chávez dévalue le bolivar de 14 pour cent au cours du premier trimestre de 2008 après avoir présenté une nouvelle devise le 1er janvier qui supprimera trois zéros sur tous les billets.

La nouvelle devise, devrait s’appeler le bolivar fort, et aura un taux de change de 2.15 par dollar, l’équivalent du taux officiel actuel, selon Rodrigo Cabezas, ministre des finances. Les analystes ont prévu que le taux officiel diminuera de 13 pour cent vers la fin de 2008, selon une enquête de Bloomberg.

Chávez, un allié du Président Fidel Castro de Cuba, a affaibli sa devise de 11 pour cent en 2005. Chávez a imposé des restrictions aux devises étrangères en 2003 pour stopper la fuite des capitaux qui a entraîné une dévaluation du bolivar de plus de 70 pour cent depuis qu’il a pris le pouvoir en 1999.

Pour mémoire la devise cubaine (le peso) a perdu 95% de sa valeur par rapport au dollar depuis la prise de pouvoir de Fidel Castro en 1959. A l’époque un peso cubain valait environ un dollar, aujourd’hui il faut 26 pesos pour acheter un dollar.

À mesure que l’espace entre le taux de change officiel et le cours au marché noir augmente, les petits trafics augmentent aussi. Un règlement permet à des personnes de dépenser $5.000 par année sur leurs cartes de crédit en voyageant à l’étranger.

Quelques Vénézuéliens voyagent au Curaçao (Antilles néerlandaises) voisin, où ils achètent 5.000 dollars de jetons de casino avec leurs cartes de crédit, échangent les jetons pour de l’argent comptant et puis vendent les dollars au marché noir à Caracas.

Les règlements de contrôles de devises étrangères font partie des lois que Chávez a créées dans sa « marche au socialisme. » avec le contrôle des prix et du crédit. Le gouvernement fixe des prix au détail sur des centaines de produits de consommation et fixe tous les deux ans le taux maximum auquel les banques peuvent prêter et l’intérêt minimum qu’elles peuvent sur les dépôts.

Amériques

Cuba annonce un important plan de restrictions budgétaires

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Face aux effets conjugués de l’embargo historique imposé par les Etats-Unis, des suites économiques de la pandémie de Covid-19 et d’une croissance en berne, le gouvernement va réduire les dépenses publiques, reconnaissant des inégalités de revenus au sein de la société cubaine.

« L’île vit un scénario d’économie de guerre. » C’est ainsi que le premier ministre cubain, Manuel Marrero, a justifié, mercredi 20 décembre, lors d’un discours devant l’Assemblée nationale, un des plans de restriction budgétaire les plus importants de ces dernières années, que certains secteurs de l’opposition ont qualifié de « néolibéral ».

Le premier ministre, après avoir attribué la situation actuelle du pays, comme de coutume, à l’embargo imposé par Washington depuis plus de soixante ans et aux crises internationales, a admis devant les parlementaires que le gouvernement « aurait pu faire beaucoup plus ». Les autorités ont reconnu ces derniers jours que le pronostic de croissance pour 2023 avait été revu à la baisse (entre − 1 % et − 2 % au lieu de l’augmentation prévue de 3 %).

Estimant qu’il n’est plus possible de « continuer à gaspiller », M. Marrero a annoncé une série de mesures destinées à réduire les dépenses publiques, parmi lesquelles une augmentation du tarif de certains services publics, comme l’électricité, le gaz, l’eau ou le transport de passagers – parfois de l’ordre de 25 % –, ainsi que du prix de l’essence. « Dans quel autre pays peut-on obtenir 9 litres d’essence avec un dollar ? Il faut en finir avec ce luxe », a-t-il asséné, alors que le salaire moyen sur l’île ne dépasse pas 4 000 pesos, soit l’équivalent de 15 dollars (13 euros environ).

Il a également laissé entendre que le nombre de fonctionnaires pourrait être « révisé » et a annoncé une dévaluation du peso et une modification des conditions d’attribution des produits de première nécessité à bas prix à travers le « carnet d’approvisionnement » (la « libreta »).

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Amériques

L’ambassade de Cuba aux Etats-Unis ciblée par deux tirs de cocktail Molotov

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La mission établie à Washington a été visée dimanche par une attaque. Aucun blessé n’est à déplorer.

L’ambassade de Cuba à Washington a été visée dimanche 24 septembre par deux cocktails Molotov, a annoncé le chef de la diplomatie cubaine, Bruno Rodriguez, qualifiant l’incident d’« attaque terroriste » dans un message posté sur X (anciennement Twitter).

La fusillade a laissé des impacts de balles dans les murs extérieurs et endommagé plusieurs vitres et moulures sur la façade du bâtiment, selon l’Agence France-Presse (AFP). On ne connaît pas encore l’identité de l’auteur ni ses motivations.

En réaction, le ministre cubain des affaires étrangères a convoqué la chargée d’affaires américaine à La Havane, Mara Tekach, pour lui exprimer sa « protestation énergique » après l’« agression terroriste » contre son ambassade.

Ce n’est pas la première fois que l’ambassade de Cuba aux Etats-Unis est prise pour cible. En avril 2020, un homme âgé de 42 ans avait ouvert le feu contre le bâtiment à l’aide d’un fusil d’assaut, avant d’être arrêté. L’attaque n’avait fait aucun blessé.

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A Cuba, Miguel Diaz-Canel réélu sans surprise président pour un second mandat

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Ayant obtenu plus de 97 % des suffrages des membres de l’Assemblée nationale dans un pays ou l’opposition est illégale, le président a promis de lutter pour « résoudre les problèmes d’inefficacité » de Cuba.

Miguel Diaz-Canel, 62 ans, a sans surprise été réélu, mercredi 19 avril, à la tête de l’île communiste de Cuba pour un second et dernier mandat. La candidature unique de cet ingénieur en électronique de formation a recueilli 97,66 % des voix des 470 membres de l’Assemblée nationale, dans un pays où l’opposition est illégale. Au total, 459 députés ont voté en sa faveur sur les 462 présents dans l’hémicycle.

« Compte tenu des résultats annoncés, je déclare Miguel Mario Diaz-Canel Bermudez président de la République », a déclaré Esteban Lazo, le président de l’Assemblée nationale en présence de Raul Castro, 92 ans. Vêtu de son traditionnel uniforme vert olive, ce dernier a félicité le président réélu en lui serrant les deux mains.

Miguel Diaz-Canel, qui est aussi depuis 2021 le premier secrétaire du Parti communiste cubain (PCC), a pressé dans son discours d’investiture son cabinet de « résoudre les problèmes d’inefficacité » dans le pays, afin d’« augmenter l’offre de biens et de services et de contrôler l’inflation ». Il a également fustigé « le bureaucratisme, l’indifférence et la corruption inacceptable » qui freinent les progrès du pays pris dans de « profondes difficultés ».

Lors de la session parlementaire, à laquelle seule la presse d’Etat a eu accès, a également été réélu le vice-président, Salvador Valdes Mesa, 77 ans. Le Parlement a, en outre, réélu son président, Esteban Lazo, et sa vice-présidente, Ana Maria Mari Machado.

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