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Troubles à Cuba : le régime cubain et Washington s’accusent mutuellement

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Au lendemain de manifestations inédites, Miguel Diaz-Canel a accusé les Etats-Unis de mener « une politique d’asphyxie économique », tandis que Joe Biden l’a appelé à « entendre son peuple ».

C’est une mobilisation inédite à Cuba, où les seuls rassemblements autorisés sont d’ordinaire ceux du Parti communiste (PCC, unique). Excédés par la crise économique, qui a aggravé les pénuries d’aliments et de médicaments et poussé le gouvernement à couper l’électricité plusieurs heures par jour, des milliers de Cubains sont sortis spontanément dimanche 11 juillet dans les rues de dizaines de villes et villages du pays, aux cris de « Nous avons faim », « Liberté » et « A bas la dictature ».

Au lendemain de ces manifestations, le président cubain, Miguel Diaz-Canel, a accusé le gouvernement américain de mener « une politique d’asphyxie économique pour provoquer des troubles sociaux » dans l’île. Dans une allocution retransmise à la télévision et à la radio, le dirigeant communiste, entouré de plusieurs de ses ministres, a assuré que son gouvernement essaie d’« affronter et de vaincre » les difficultés face aux sanctions américaines, renforcées depuis le mandat du président américain Donald Trump (2017-2021).

« Que cherchent-ils ? Provoquer des troubles sociaux, provoquer des incompréhensions » chez les Cubains, mais aussi « le fameux changement de régime », a dénoncé le président cubain. Ceux derrière ces manifestations « ont obtenu la réponse qu’ils méritaient et ils vont continuer à l’avoir, comme au Venezuela », grand allié de Cuba, a-t-il ajouté.

Dans un communiqué, le président américain, Joe Biden, a appelé « le régime cubain à entendre son peuple et à répondre à ses besoins ». « Nous nous tenons aux côtés du peuple cubain et de son appel vibrant à la liberté », a-t-il ajouté.

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Cuba annonce un important plan de restrictions budgétaires

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Face aux effets conjugués de l’embargo historique imposé par les Etats-Unis, des suites économiques de la pandémie de Covid-19 et d’une croissance en berne, le gouvernement va réduire les dépenses publiques, reconnaissant des inégalités de revenus au sein de la société cubaine.

« L’île vit un scénario d’économie de guerre. » C’est ainsi que le premier ministre cubain, Manuel Marrero, a justifié, mercredi 20 décembre, lors d’un discours devant l’Assemblée nationale, un des plans de restriction budgétaire les plus importants de ces dernières années, que certains secteurs de l’opposition ont qualifié de « néolibéral ».

Le premier ministre, après avoir attribué la situation actuelle du pays, comme de coutume, à l’embargo imposé par Washington depuis plus de soixante ans et aux crises internationales, a admis devant les parlementaires que le gouvernement « aurait pu faire beaucoup plus ». Les autorités ont reconnu ces derniers jours que le pronostic de croissance pour 2023 avait été revu à la baisse (entre − 1 % et − 2 % au lieu de l’augmentation prévue de 3 %).

Estimant qu’il n’est plus possible de « continuer à gaspiller », M. Marrero a annoncé une série de mesures destinées à réduire les dépenses publiques, parmi lesquelles une augmentation du tarif de certains services publics, comme l’électricité, le gaz, l’eau ou le transport de passagers – parfois de l’ordre de 25 % –, ainsi que du prix de l’essence. « Dans quel autre pays peut-on obtenir 9 litres d’essence avec un dollar ? Il faut en finir avec ce luxe », a-t-il asséné, alors que le salaire moyen sur l’île ne dépasse pas 4 000 pesos, soit l’équivalent de 15 dollars (13 euros environ).

Il a également laissé entendre que le nombre de fonctionnaires pourrait être « révisé » et a annoncé une dévaluation du peso et une modification des conditions d’attribution des produits de première nécessité à bas prix à travers le « carnet d’approvisionnement » (la « libreta »).

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L’ambassade de Cuba aux Etats-Unis ciblée par deux tirs de cocktail Molotov

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La mission établie à Washington a été visée dimanche par une attaque. Aucun blessé n’est à déplorer.

L’ambassade de Cuba à Washington a été visée dimanche 24 septembre par deux cocktails Molotov, a annoncé le chef de la diplomatie cubaine, Bruno Rodriguez, qualifiant l’incident d’« attaque terroriste » dans un message posté sur X (anciennement Twitter).

La fusillade a laissé des impacts de balles dans les murs extérieurs et endommagé plusieurs vitres et moulures sur la façade du bâtiment, selon l’Agence France-Presse (AFP). On ne connaît pas encore l’identité de l’auteur ni ses motivations.

En réaction, le ministre cubain des affaires étrangères a convoqué la chargée d’affaires américaine à La Havane, Mara Tekach, pour lui exprimer sa « protestation énergique » après l’« agression terroriste » contre son ambassade.

Ce n’est pas la première fois que l’ambassade de Cuba aux Etats-Unis est prise pour cible. En avril 2020, un homme âgé de 42 ans avait ouvert le feu contre le bâtiment à l’aide d’un fusil d’assaut, avant d’être arrêté. L’attaque n’avait fait aucun blessé.

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A Cuba, Miguel Diaz-Canel réélu sans surprise président pour un second mandat

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Ayant obtenu plus de 97 % des suffrages des membres de l’Assemblée nationale dans un pays ou l’opposition est illégale, le président a promis de lutter pour « résoudre les problèmes d’inefficacité » de Cuba.

Miguel Diaz-Canel, 62 ans, a sans surprise été réélu, mercredi 19 avril, à la tête de l’île communiste de Cuba pour un second et dernier mandat. La candidature unique de cet ingénieur en électronique de formation a recueilli 97,66 % des voix des 470 membres de l’Assemblée nationale, dans un pays où l’opposition est illégale. Au total, 459 députés ont voté en sa faveur sur les 462 présents dans l’hémicycle.

« Compte tenu des résultats annoncés, je déclare Miguel Mario Diaz-Canel Bermudez président de la République », a déclaré Esteban Lazo, le président de l’Assemblée nationale en présence de Raul Castro, 92 ans. Vêtu de son traditionnel uniforme vert olive, ce dernier a félicité le président réélu en lui serrant les deux mains.

Miguel Diaz-Canel, qui est aussi depuis 2021 le premier secrétaire du Parti communiste cubain (PCC), a pressé dans son discours d’investiture son cabinet de « résoudre les problèmes d’inefficacité » dans le pays, afin d’« augmenter l’offre de biens et de services et de contrôler l’inflation ». Il a également fustigé « le bureaucratisme, l’indifférence et la corruption inacceptable » qui freinent les progrès du pays pris dans de « profondes difficultés ».

Lors de la session parlementaire, à laquelle seule la presse d’Etat a eu accès, a également été réélu le vice-président, Salvador Valdes Mesa, 77 ans. Le Parlement a, en outre, réélu son président, Esteban Lazo, et sa vice-présidente, Ana Maria Mari Machado.

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