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Cuba : l’économie peine à sortir de la crise

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Sur place la vision de l’activité économique ne colle pas tout à fait avec cet optimisme de façade. Le niveau de vie des Cubains est toujours aussi bas (salaire mensuel moyen de 210 pesos, soit 8$) et les fondamentaux de l’économie cubaine toujours aussi mauvais.

Par ailleurs les récentes mesures de recentralisation de l’économie sont le signe d’une reprise en main des « durs » du parti, opposé à toute libéralisation. Ce retour à l’orthodoxie socialiste met un point final aux timides réformes entamées pendant les années 1990.


De fait c’est le tourisme qui est désormais devenu la locomotive de l’économie cubaine, tandis que la production de sucre est en pleine déconfiture : pas plus de 2,2 millions de tonnes prévus pour la récolte 2004/2005 (contre 6 millions dans les années 90).


Cette année le nombre de visiteurs étrangers a augmenté de 7,6% dépassant pour la première fois la barre des 2 millions de visiteurs ( 2,05 millions) avec des revenus bruts de 2,02 milliards de dollars.


Cuba peut aussi compter sur sa production minière, essentiellement de nickel, dont le pays est le cinquième producteur mondial (78.000 tonnes), alors que les cours sont à leurs plus hauts niveaux historiques. En 2004, le nickel a rapporté 880 millions de dollars en recettes d’exportation, trois fois plus que le sucre.


Voilà pour les ressources de l’Etat cubain : pour les Cubains eux mêmes, la principale entrée d’argent vient souvent des « remesas », les envois d’argent de la famille à l’étranger, qui sont évalué entre 800 millions et 1,2 milliard de $ par an.


Avec des salaires mensuels de l’ordre du pourboire (5$ pour un retraité 8$ pour un employé, 20$ pour un médecin ou un professeur d’université), mieux vaut avoir de la famille à Miami ou un « business » (le plus souvent illégal) avec les touristes.

Depuis juin 2004 il y a aussi un impact négatif des mesures de rétorsion américaines prise par le gouvernement Bush en juin 2004. Les cubano-américains (120 000 visites à Cuba en 2003) sont moins nombreux puisqu’au lieu d’un voyage tous les ans, ils n’auront désormais le droit qu’à un voyage tous les trois ans.

Plus d’un Cubain sur deux (55%, selon le CEPAL) vit à l’aide des envois d’argent, généralement en dollars, de sa famille exilée. La réévaluation du peso convertible annoncée le mois dernier entraîne une perte supplémentaire de 8%, plus la taxe de 10% imposée en octobre dernier, quand Fidel Castro a décrété la mise hors circulation du dollar.

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Cuba confronté à une grave crise économique

Cuba avait déjà connu une période similaire dans les années 90 pendant la “période spéciale” lorsque le PIB avait subitement chuté de plus de 30% suite à l’effondrement de l’Union soviétique.

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À La Havane, à Cuba, la crise économique est présente partout. Les habitants se pressent devant les commerces, ce qui provoque d’innombrables files d’attente. La mission quotidienne de chaque Cubain est de trouver de quoi se nourrir.

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Manifestations à Cuba : "Les gens manquent de tout, la situation économique et sociale est absolument horrible",

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Manifestations à Cuba : "Les gens manquent de tout, la situation économique et sociale est absolument horrible", estime une spécialiste

Des milliers de Cubains ont manifesté dans la rue dimanche pour protester contre le gouvernement et sa gestion de la crise économique.

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Cuba : l'île communiste accepte la propriété privée et l'économie de marché

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Cuba : l'île communiste accepte la propriété privée et l'économie de marché

Elle a été approuvée par plus de 86% des voix. Les Cubains ont adopté une nouvelle Constitution par référendum pour y inscrire l’ouverture du pays à l’économie de marché. Cuba est un des derniers pays communistes du monde, mais il reconnaît désormais le marché, la propriété privée et la nécessité des investissements étrangers dans sa Constitution, qui rappelle aussi le caractère irrévocable du socialisme.

L’Église défavorable

Un vote en apparence démocratique dans un pays qui ne l’est pas totalement. La nouvelle Constitution réaffirme le rôle unique du Parti communiste. Son premier secrétaire Raul Castro s’est rendu aux urnes, comme l’actuel chef de l’État Miguel Diaz Canel qui voit dans son vote une réaffirmation de la puissance cubaine face aux Américains et aux Européens. Le nouveau texte de la Constitution était contesté par certains Cubains sur les réseaux sociaux et par l’Église catholique.

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