Amériques
Le Guatemala intercepte 400 migrants en provenance du Venezuela, de Cuba et d’Haïti

Les migrants, dont des enfants et des femmes enceintes, ont été interceptés par la police au poste-frontière de Corinto, selon la porte-parole de l’Institut guatémaltèque des migrations.
Les autorités guatémaltèques ont arrêté, samedi 24 septembre, quelque 400 migrants à la frontière avec le Honduras, des citoyens du Venezuela, de Cuba et d’Haïti pour la plupart d’entre eux, qui tentaient de rejoindre les Etats-Unis, selon Alejandra Mena, porte-parole de l’Institut guatémaltèque des migrations (IGM).
Les migrants, dont des enfants et des femmes enceintes, ont été interceptés par la police au poste-frontière de Corinto, dans le département d’Izabal, à l’est du pays, a-t-elle ajouté, précisant :
« Ce sont pour la plupart des personnes de nationalité vénézuélienne, haïtienne et cubaine. Les mineurs et les femmes enceintes bénéficient d’une attention prioritaire. »
Le gouvernement a activé un protocole de prise en charge des migrants après les avoir localisés, car, selon l’IGM, un autre groupe important pourrait entrer de la même manière sur le territoire guatémaltèque depuis le Honduras dans les prochaines heures.
Amériques
Cuba : une plainte déposée à l’ONU contre les incarcérations arbitraires

L’ONG Prisoners Defenders a mis à jour un schéma systématique de violation des droits des personnes dans les procédures judiciaires contre 300 participants aux manifestations de juillet 2021.
Ciro Ernesto, âgé de 27 ans, a été arrêté à La Havane après avoir filmé avec son téléphone la manifestation du 11 juillet 2021, lors de laquelle des milliers de Cubains sont sortis dans la rue pour crier à la fois « nous avons faim ! » et « à bas la dictature !». Lui-même, a-t-il affirmé, observait le cortège, monté, avec sa fiancée, sur son scooter électrique. Dans le rapport policier qui a suivi son interpellation et son incarcération immédiate, décidée sans qu’intervienne un juge, les agents ont assuré qu’il « proférait des phrases dénigrantes contre le gouvernement révolutionnaire » et que son objectif était de « perturber la tranquillité citoyenne ». Le procès a abouti à sa condamnation à sept ans de prison ferme pour désordres publics et atteinte à l’autorité.
Son cas est un parmi les quelque 300 autres qui figurent dans la plainte contre le gouvernement cubain présentée jeudi 2 mars, à Madrid, par l’organisation Prisoners Defenders. On y trouve aussi celui de Lizandra Gongora, âgée de 35 ans, mère de cinq enfants, condamnée à quatorze ans de prison pour sabotage par un tribunal militaire en raison de sa participation aux manifestations du « 11-J » à Güira de Melena, au sud de La Havane. Ou encore les dossiers de dizaines de jeunes qui purgent des peines de vingt ans d’emprisonnement pour « sédition » aux quatre coins de l’île. Baptisée « 1 000 familles contre le gouvernement cubain », cette plainte « historique » sera déposée d’ici à la fin du mois devant le groupe de travail sur la détention arbitraire des Nations unies.
« Durant des années, nous avons dénoncé les arrestations de dissidents politiques, mais ces cas individuels ont un impact relatif, souligne Javier Larrondo, président de Prisoners Defenders. A présent, nous avons trouvé un schéma commun, ce qui va permettre pour la première fois à l’ONU d’examiner plus de 300 cas à la fois et d’exiger de Cuba qu’il s’explique sur ces violations des droits humains. »
Selon l’ONG, les prisons cubaines renferment actuellement 1 077 prisonniers politiques, parmi lesquels 37 mineurs et 126 femmes. Dans tous les cas analysés, sept caractéristiques se retrouvent : l’incarcération provisoire est ordonnée par un policier « instructeur » ou un procureur, sans qu’un juge intervienne ; les avocats défenseurs ne sont pas indépendants ; il n’existe pas d’indépendance judiciaire ; ni de garanties sur l’impartialité des témoins et des experts ; les arrestations se sont produites dans le cadre de l’exercice de droits fondamentaux, tels que la liberté d’expression ou de manifestation ; les délits imputés ne sont pas clairement définis ; et, enfin, les procès sont sommaires ou menés par des tribunaux militaires.
Amériques
L’ambassade américaine à Cuba reprend la délivrance de visas pour les Cubains désirant s’installer aux Etats-Unis

Cette reprise se fait dans un contexte d’exode record vers les Etats-Unis mais sans que se dessine une normalisation des relations entre Washington et l’île communiste.
Frappée par une grave crise économique, Cuba connaît un exode migratoire sans précédent. C’est dans ce contexte que l’ambassade américaine à La Havane reprend, mercredi 4 janvier, la délivrance totale de visas pour les Cubains désirant s’installer aux Etats-Unis.
« Les Etats-Unis s’efforcent d’assurer une émigration sûre, légale et ordonnée pour les Cubains en étendant ses services consulaires à La Havane et en reprenant [les procédures] de regroupement familial », a fait savoir vendredi la représentation diplomatique américaine, dans un communiqué confirmant la reprise au 4 janvier.
L’ambassade avait annoncé en mars la réouverture de son consulat, fermé depuis 2017 en raison de supposés incidents de santé ayant touché des diplomates. Plusieurs rencontres de haut niveau sur la question migratoire ont suivie, d’abord à Washington puis à La Havane, avec l’objectif de réactiver les accords migratoires entre les deux pays interrompus sous la présidence de Donald Trump (2017-2021).
En mai, le consulat a ainsi repris de façon « limitée » la délivrance de visas pour les Cubains souhaitant émigrer, puis l’ambassade a annoncé une reprise totale des procédures, sauf visa de tourisme, pour janvier 2023.
Amériques
L’exode en Espagne des derniers journalistes indépendants de Cuba

Ils s’appellent Abraham, Luz ou Alejandro. Ils ont participé à la création des premiers sites d’information en ligne de Cuba lorsque Internet s’est développé sur l’île, il y a moins de dix ans. Ces derniers mois, les derniers journalistes indépendants qui résistaient encore au harcèlement du régime ont presque tous pris le chemin de l’exil.
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