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"Cuba Nostra", un livre qui décrit la dérive mafieuse du régime cubain

Cuba Nostra” recense méthodiquement les exactions, mensonges, trahisons du régime de Fidel Castro depuis son origine jusqu’à la corruption massive de l’époque actuelle.

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Cuba Nostra” recense méthodiquement les exactions, mensonges, trahisons du régime de Fidel Castro depuis son origine jusqu’à la corruption massive de l’époque actuelle.

Car Fidel Castro excelle dans l’élimination de tout ceux qui peuvent, ou auraient pu, remettre en cause son pouvoir absolu. Avec cynisme il a mis en scène patiemment sa propre légende, tout en organisant la disparition de ses rivaux, quitte à en faire ensuite des héros tragiques après les avoir assassinés ou poussés au suicide.

C’est le cas de Camilo Cienfuegos, dont « l’accident » d’avion ressemble de plus en plus à un règlement de compte au sommet entre Fidel et un des ses principaux rivaux au lendemain de la prise de pouvoir de 1959.
Comme beaucoup d’autres, Camilo Cienfuegos faisait partie de ces authentiques révolutionnaires qui voulaient en finir avec la dictature de Batista, mais pas pour la remplacer par une autre dictature. Comme Hubert Matos, Cienfuegos ne supportait pas la dérive communiste et totalitaire qui engloutissait petit à petit la révolution cubaine avec la mainmise des frères Castro et des communistes sur tous les leviers du pouvoir.

Lorsque « Cuba Nostra » aborde l’épisode des relations entre Castro et Salvador Allende et de son expérience de « socialisme démocratique » dans le Chili de 1970, le malaise se transforme en nausée. Il ressort de nombreux témoignages qque Fidel Castro méprisait profondément Allende, car il avait reussi à s’imposer par les urnes et non par les armes. Dès sa victoire aux élections de 1970, les service secrets cubains ont constamment fait pression et manipulé le nouveau chef de la gauche chilienne et son entourage (un agent secret cubain a même été recruté pour épouser Béatriz, la fille d’Allende) pour aboutir à un épilogue violent.

Dès lors, les nombreux récits de cette époque qui émaillent « Cuba Nostra » tendent à prouver qu’Allende aurait été assassiné par ses gardes du corps cubains alors qu’il souhaitait négocier une reddition avec les auteurs du coup d’Etat du 11 septembre 1973.

Mais Fidel Castro aurait décidé une fois pour toute qu’un révolutionnaire ne pouvait pas se rendre, et devait mourir les armes à la main : c’est d’ailleurs la thèse qu’il a toujours défendue en public, plutôt que celle généralement admise du suicide.

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Amériques

Cuba annonce un important plan de restrictions budgétaires

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Face aux effets conjugués de l’embargo historique imposé par les Etats-Unis, des suites économiques de la pandémie de Covid-19 et d’une croissance en berne, le gouvernement va réduire les dépenses publiques, reconnaissant des inégalités de revenus au sein de la société cubaine.

« L’île vit un scénario d’économie de guerre. » C’est ainsi que le premier ministre cubain, Manuel Marrero, a justifié, mercredi 20 décembre, lors d’un discours devant l’Assemblée nationale, un des plans de restriction budgétaire les plus importants de ces dernières années, que certains secteurs de l’opposition ont qualifié de « néolibéral ».

Le premier ministre, après avoir attribué la situation actuelle du pays, comme de coutume, à l’embargo imposé par Washington depuis plus de soixante ans et aux crises internationales, a admis devant les parlementaires que le gouvernement « aurait pu faire beaucoup plus ». Les autorités ont reconnu ces derniers jours que le pronostic de croissance pour 2023 avait été revu à la baisse (entre − 1 % et − 2 % au lieu de l’augmentation prévue de 3 %).

Estimant qu’il n’est plus possible de « continuer à gaspiller », M. Marrero a annoncé une série de mesures destinées à réduire les dépenses publiques, parmi lesquelles une augmentation du tarif de certains services publics, comme l’électricité, le gaz, l’eau ou le transport de passagers – parfois de l’ordre de 25 % –, ainsi que du prix de l’essence. « Dans quel autre pays peut-on obtenir 9 litres d’essence avec un dollar ? Il faut en finir avec ce luxe », a-t-il asséné, alors que le salaire moyen sur l’île ne dépasse pas 4 000 pesos, soit l’équivalent de 15 dollars (13 euros environ).

Il a également laissé entendre que le nombre de fonctionnaires pourrait être « révisé » et a annoncé une dévaluation du peso et une modification des conditions d’attribution des produits de première nécessité à bas prix à travers le « carnet d’approvisionnement » (la « libreta »).

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L’ambassade de Cuba aux Etats-Unis ciblée par deux tirs de cocktail Molotov

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La mission établie à Washington a été visée dimanche par une attaque. Aucun blessé n’est à déplorer.

L’ambassade de Cuba à Washington a été visée dimanche 24 septembre par deux cocktails Molotov, a annoncé le chef de la diplomatie cubaine, Bruno Rodriguez, qualifiant l’incident d’« attaque terroriste » dans un message posté sur X (anciennement Twitter).

La fusillade a laissé des impacts de balles dans les murs extérieurs et endommagé plusieurs vitres et moulures sur la façade du bâtiment, selon l’Agence France-Presse (AFP). On ne connaît pas encore l’identité de l’auteur ni ses motivations.

En réaction, le ministre cubain des affaires étrangères a convoqué la chargée d’affaires américaine à La Havane, Mara Tekach, pour lui exprimer sa « protestation énergique » après l’« agression terroriste » contre son ambassade.

Ce n’est pas la première fois que l’ambassade de Cuba aux Etats-Unis est prise pour cible. En avril 2020, un homme âgé de 42 ans avait ouvert le feu contre le bâtiment à l’aide d’un fusil d’assaut, avant d’être arrêté. L’attaque n’avait fait aucun blessé.

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A Cuba, Miguel Diaz-Canel réélu sans surprise président pour un second mandat

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Ayant obtenu plus de 97 % des suffrages des membres de l’Assemblée nationale dans un pays ou l’opposition est illégale, le président a promis de lutter pour « résoudre les problèmes d’inefficacité » de Cuba.

Miguel Diaz-Canel, 62 ans, a sans surprise été réélu, mercredi 19 avril, à la tête de l’île communiste de Cuba pour un second et dernier mandat. La candidature unique de cet ingénieur en électronique de formation a recueilli 97,66 % des voix des 470 membres de l’Assemblée nationale, dans un pays où l’opposition est illégale. Au total, 459 députés ont voté en sa faveur sur les 462 présents dans l’hémicycle.

« Compte tenu des résultats annoncés, je déclare Miguel Mario Diaz-Canel Bermudez président de la République », a déclaré Esteban Lazo, le président de l’Assemblée nationale en présence de Raul Castro, 92 ans. Vêtu de son traditionnel uniforme vert olive, ce dernier a félicité le président réélu en lui serrant les deux mains.

Miguel Diaz-Canel, qui est aussi depuis 2021 le premier secrétaire du Parti communiste cubain (PCC), a pressé dans son discours d’investiture son cabinet de « résoudre les problèmes d’inefficacité » dans le pays, afin d’« augmenter l’offre de biens et de services et de contrôler l’inflation ». Il a également fustigé « le bureaucratisme, l’indifférence et la corruption inacceptable » qui freinent les progrès du pays pris dans de « profondes difficultés ».

Lors de la session parlementaire, à laquelle seule la presse d’Etat a eu accès, a également été réélu le vice-président, Salvador Valdes Mesa, 77 ans. Le Parlement a, en outre, réélu son président, Esteban Lazo, et sa vice-présidente, Ana Maria Mari Machado.

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