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Amériques

Le Venezuela, une démocratie en danger

Inquiets de l’évolution de la situation politique au Venezuela, un groupe d’intellectuels français lance une pétition contre Chavez et demande à Nicolas Sarkozy de rester vigilant.

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Inquiets de l’évolution de la situation politique au Venezuela, un groupe d’intellectuels français lance une pétition contre Chavez et demande à Nicolas Sarkozy de rester vigilant.

Lettre ouverte au président Nicolas Sarkozy pour soutenir les démocrates vénézueliens

Le Venezuela traverse la crise plus grave de son histoire récente. L’instabilité politique et sociale affecte des millions de Vénézuéliens, victimes d’un régime qui contrôle toutes les institutions du pays, muselle ou ferme les médias, crée des forces paramilitaires, agresse et poursuit tout citoyen ouvertement en désaccord avec sa politique et suscite la haine dans la société.
La France, fidèle à sa tradition du pays des Droits de l’Homme, a invité le président vénézuélien dès lors qu’il se présente comme “médiateur humanitaire” dans l’affaire des otages des FARC. Nous saluons cette initiative, mais il serait triste que la France reste aveugle devant le vrai visage du Président vénézuélien et la nature du régime qu’il incarne désormais.
Hugo ChavezLié aux FARC, Hugo Chavez n’est pourtant guère qualifié pour se présenter comme un “médiateur humanitaire”. La libération des otages détenus par les FARC sert ses objectifs politiques et surtout redorer son image de plus en plus dégradée dans le monde et dans son propre pays. Son objectif est d’imposer au Venezuela une nouvelle Constitution que les démocrates vénézuéliens refusent.

Pendant des années, M. Chavez a ignoré le sort des Vénézuéliens otages des FARC et ne s’est jamais préoccupé de leurs familles.
Ne soyons pas dupes ! M. Chavez a tenté un coup d’Etat qui a fait des centaines des morts en 1992 contre un gouvernement élu démocratiquement. Le Tribunal Suprême de Justice lui est totalement dévoué, l’Assemblée Nationale est à son service, le Conseil national électoral, qui organise les élections, lui est soumis. Par la réforme constitutionnelle qu’il veut faire avaliser par référendum le 2 décembre prochain, M. Chavez vise à garder le pouvoir indéfiniment comme le stipule un des articles de cette nouvelle « Constitution bolivarienne ».
En voulant exporter sa « révolution » appelée également « socialisme du XXIe siècle » M. Chavez intervient ouvertement dans les affaires intérieures de pays voisins souverains. Ce « Socialisme du XXIe » siècle comporte ouvertement des traits populistes et totalitaires :

  • M. Chavez tend à créer un parti unique pour monopoliser l’Etat et la société.
  • Il utilise les ressources du pétrole pour accélérer la course aux armements plutôt que pour résoudre les graves problèmes économiques et sociaux de la société vénézuélienne.
  • Il s’appuie sur une milice de centaines de milliers de personnes pour contrôler la société.

Bref : les mesures qu’il prend pour imposer son « socialisme du XXIe siècle », violent les normes et les principes fondamentaux des droits de l’Homme.
Nous vous appelons, Monsieur le Président à bien observer le processus politique vénézuélien et à soutenir un peuple qui a vécu en démocratie depuis 1958 . Cette démocratie se trouve aujourd’hui en danger.
Nous demandons à l’ensemble des démocrates français qu’ils condamnent un régime qui, quoi qu’il en dise, suit le chemin qui mène au totalitarisme, un chemin déjà emprunté pour le plus grand malheur du peuple jadis en URSS, dans les pays de l’Est, en Chine et dans certains pays d’Asie ainsi qu’à Cuba.

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Vous pouvez signer cette pétition en adressant votre nom, prénom, qualité (et/ou réactions) à [email protected]

Amériques

Cuba annonce un important plan de restrictions budgétaires

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Face aux effets conjugués de l’embargo historique imposé par les Etats-Unis, des suites économiques de la pandémie de Covid-19 et d’une croissance en berne, le gouvernement va réduire les dépenses publiques, reconnaissant des inégalités de revenus au sein de la société cubaine.

« L’île vit un scénario d’économie de guerre. » C’est ainsi que le premier ministre cubain, Manuel Marrero, a justifié, mercredi 20 décembre, lors d’un discours devant l’Assemblée nationale, un des plans de restriction budgétaire les plus importants de ces dernières années, que certains secteurs de l’opposition ont qualifié de « néolibéral ».

Le premier ministre, après avoir attribué la situation actuelle du pays, comme de coutume, à l’embargo imposé par Washington depuis plus de soixante ans et aux crises internationales, a admis devant les parlementaires que le gouvernement « aurait pu faire beaucoup plus ». Les autorités ont reconnu ces derniers jours que le pronostic de croissance pour 2023 avait été revu à la baisse (entre − 1 % et − 2 % au lieu de l’augmentation prévue de 3 %).

Estimant qu’il n’est plus possible de « continuer à gaspiller », M. Marrero a annoncé une série de mesures destinées à réduire les dépenses publiques, parmi lesquelles une augmentation du tarif de certains services publics, comme l’électricité, le gaz, l’eau ou le transport de passagers – parfois de l’ordre de 25 % –, ainsi que du prix de l’essence. « Dans quel autre pays peut-on obtenir 9 litres d’essence avec un dollar ? Il faut en finir avec ce luxe », a-t-il asséné, alors que le salaire moyen sur l’île ne dépasse pas 4 000 pesos, soit l’équivalent de 15 dollars (13 euros environ).

Il a également laissé entendre que le nombre de fonctionnaires pourrait être « révisé » et a annoncé une dévaluation du peso et une modification des conditions d’attribution des produits de première nécessité à bas prix à travers le « carnet d’approvisionnement » (la « libreta »).

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L’ambassade de Cuba aux Etats-Unis ciblée par deux tirs de cocktail Molotov

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La mission établie à Washington a été visée dimanche par une attaque. Aucun blessé n’est à déplorer.

L’ambassade de Cuba à Washington a été visée dimanche 24 septembre par deux cocktails Molotov, a annoncé le chef de la diplomatie cubaine, Bruno Rodriguez, qualifiant l’incident d’« attaque terroriste » dans un message posté sur X (anciennement Twitter).

La fusillade a laissé des impacts de balles dans les murs extérieurs et endommagé plusieurs vitres et moulures sur la façade du bâtiment, selon l’Agence France-Presse (AFP). On ne connaît pas encore l’identité de l’auteur ni ses motivations.

En réaction, le ministre cubain des affaires étrangères a convoqué la chargée d’affaires américaine à La Havane, Mara Tekach, pour lui exprimer sa « protestation énergique » après l’« agression terroriste » contre son ambassade.

Ce n’est pas la première fois que l’ambassade de Cuba aux Etats-Unis est prise pour cible. En avril 2020, un homme âgé de 42 ans avait ouvert le feu contre le bâtiment à l’aide d’un fusil d’assaut, avant d’être arrêté. L’attaque n’avait fait aucun blessé.

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A Cuba, Miguel Diaz-Canel réélu sans surprise président pour un second mandat

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Ayant obtenu plus de 97 % des suffrages des membres de l’Assemblée nationale dans un pays ou l’opposition est illégale, le président a promis de lutter pour « résoudre les problèmes d’inefficacité » de Cuba.

Miguel Diaz-Canel, 62 ans, a sans surprise été réélu, mercredi 19 avril, à la tête de l’île communiste de Cuba pour un second et dernier mandat. La candidature unique de cet ingénieur en électronique de formation a recueilli 97,66 % des voix des 470 membres de l’Assemblée nationale, dans un pays où l’opposition est illégale. Au total, 459 députés ont voté en sa faveur sur les 462 présents dans l’hémicycle.

« Compte tenu des résultats annoncés, je déclare Miguel Mario Diaz-Canel Bermudez président de la République », a déclaré Esteban Lazo, le président de l’Assemblée nationale en présence de Raul Castro, 92 ans. Vêtu de son traditionnel uniforme vert olive, ce dernier a félicité le président réélu en lui serrant les deux mains.

Miguel Diaz-Canel, qui est aussi depuis 2021 le premier secrétaire du Parti communiste cubain (PCC), a pressé dans son discours d’investiture son cabinet de « résoudre les problèmes d’inefficacité » dans le pays, afin d’« augmenter l’offre de biens et de services et de contrôler l’inflation ». Il a également fustigé « le bureaucratisme, l’indifférence et la corruption inacceptable » qui freinent les progrès du pays pris dans de « profondes difficultés ».

Lors de la session parlementaire, à laquelle seule la presse d’Etat a eu accès, a également été réélu le vice-président, Salvador Valdes Mesa, 77 ans. Le Parlement a, en outre, réélu son président, Esteban Lazo, et sa vice-présidente, Ana Maria Mari Machado.

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