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Amériques

Chavez candidat en 2013 ?

C’est finalement le seul véritable enjeu de ce référendum, qui institue sans le dire une dictature marxiste au Vénézuela. Hugo Chavez n’est pas le général de Gaulle, et a aucun moment il n’a dit qu’il démissionnerait si le “non” l’emportait au référendum qu’il a lui même organisé.

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C’est finalement le seul véritable enjeu de ce référendum, qui institue sans le dire une dictature marxiste au Vénézuela. Hugo Chavez n’est pas le général de Gaulle, et a aucun moment il n’a dit qu’il démissionnerait si le “non” l’emportait au référendum qu’il a lui même organisé.

Chavez a été élu en 2006 pour un  mandat de six ans, par conséquent il est assuré de rester au pouvoir jusqu’en 2012, et peut être 2013 puisque la nouvelle constitution prévoit de porter le mandat présidentiel à sept ans au lieu de six. Mais là n’est pas l’enjeu essentiel de cette réforme qui vise à concentrer tous les pouvoirs dans les mains d’un seul homme et d’un seul parti.  Ca vous rappelle quelques chose ?

Le 2 décembre est décidément un jour favorable pour les dictateurs : ce même jour le président cubain Fidel Castro a été choisi comme candidat pour être député de Santiago de Cuba (c’est sa circonscription, même s’il n’y met plus les pieds depuis longtemps) , ce qui lui permettra de se présenter au scrutin présidentiel prévu au plus tard le 5 mars 2008.

Sa désignation à l’unanimité (ça va de soi à Cuba, tous les votes sont toujours à l’unanimité, on va pas s’embêter avec les chicaneries de la démocratie “formelle”) et par acclamation, a été ovationnée aux cris de “Vive Fidel, Vive le Commandant en Chef” par les délégués de l’assemblée municipale de Santiago de Cuba, à 900 kms à l’est de La Havane.

Le parallèle avec la situation au Vénézuela est frappant : au delà des ressemblances entre les deux personnages, il y a une volonté claire de la part de Chavez de copier le “modèle” cubain. Mais pour le moment Chavez se soucie encore des apparences un peu plus que Fidel Castro, et il veut que sa dictature soit formellement approuvé par les urnes, un risque que le dirigeant cubain n’a jamais accepté de prendre. Si les électeurs disent “oui” à sa réforme, Chavez pourra se représenter à la présidence en 2012,  et ensuite à vie, ce que la Constitution l’empêche de faire aujourd’hui.

Les 69 amendements constitutionnels prévoient également des dispositions pour créer des formes de propriété collective, la suppression de l’indépendance de la Banque centrale, ou encore la nomination directe de responsables provinciaux et municipaux par le président.

Pour l’organisation non gouvernementale Human Rights Watch, basée aux Etats-Unis, ces réformes menacent les droits fondamentaux. L’ONG critique notamment une disposition permettant au chef de l’Etat de déclarer l’état d’urgence pour une durée illimitée, pendant laquelle des suspects pourront être détenus sans inculpation formelle et la presse sera censurée.

Amériques

Cuba annonce un important plan de restrictions budgétaires

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Face aux effets conjugués de l’embargo historique imposé par les Etats-Unis, des suites économiques de la pandémie de Covid-19 et d’une croissance en berne, le gouvernement va réduire les dépenses publiques, reconnaissant des inégalités de revenus au sein de la société cubaine.

« L’île vit un scénario d’économie de guerre. » C’est ainsi que le premier ministre cubain, Manuel Marrero, a justifié, mercredi 20 décembre, lors d’un discours devant l’Assemblée nationale, un des plans de restriction budgétaire les plus importants de ces dernières années, que certains secteurs de l’opposition ont qualifié de « néolibéral ».

Le premier ministre, après avoir attribué la situation actuelle du pays, comme de coutume, à l’embargo imposé par Washington depuis plus de soixante ans et aux crises internationales, a admis devant les parlementaires que le gouvernement « aurait pu faire beaucoup plus ». Les autorités ont reconnu ces derniers jours que le pronostic de croissance pour 2023 avait été revu à la baisse (entre − 1 % et − 2 % au lieu de l’augmentation prévue de 3 %).

Estimant qu’il n’est plus possible de « continuer à gaspiller », M. Marrero a annoncé une série de mesures destinées à réduire les dépenses publiques, parmi lesquelles une augmentation du tarif de certains services publics, comme l’électricité, le gaz, l’eau ou le transport de passagers – parfois de l’ordre de 25 % –, ainsi que du prix de l’essence. « Dans quel autre pays peut-on obtenir 9 litres d’essence avec un dollar ? Il faut en finir avec ce luxe », a-t-il asséné, alors que le salaire moyen sur l’île ne dépasse pas 4 000 pesos, soit l’équivalent de 15 dollars (13 euros environ).

Il a également laissé entendre que le nombre de fonctionnaires pourrait être « révisé » et a annoncé une dévaluation du peso et une modification des conditions d’attribution des produits de première nécessité à bas prix à travers le « carnet d’approvisionnement » (la « libreta »).

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L’ambassade de Cuba aux Etats-Unis ciblée par deux tirs de cocktail Molotov

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La mission établie à Washington a été visée dimanche par une attaque. Aucun blessé n’est à déplorer.

L’ambassade de Cuba à Washington a été visée dimanche 24 septembre par deux cocktails Molotov, a annoncé le chef de la diplomatie cubaine, Bruno Rodriguez, qualifiant l’incident d’« attaque terroriste » dans un message posté sur X (anciennement Twitter).

La fusillade a laissé des impacts de balles dans les murs extérieurs et endommagé plusieurs vitres et moulures sur la façade du bâtiment, selon l’Agence France-Presse (AFP). On ne connaît pas encore l’identité de l’auteur ni ses motivations.

En réaction, le ministre cubain des affaires étrangères a convoqué la chargée d’affaires américaine à La Havane, Mara Tekach, pour lui exprimer sa « protestation énergique » après l’« agression terroriste » contre son ambassade.

Ce n’est pas la première fois que l’ambassade de Cuba aux Etats-Unis est prise pour cible. En avril 2020, un homme âgé de 42 ans avait ouvert le feu contre le bâtiment à l’aide d’un fusil d’assaut, avant d’être arrêté. L’attaque n’avait fait aucun blessé.

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A Cuba, Miguel Diaz-Canel réélu sans surprise président pour un second mandat

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Ayant obtenu plus de 97 % des suffrages des membres de l’Assemblée nationale dans un pays ou l’opposition est illégale, le président a promis de lutter pour « résoudre les problèmes d’inefficacité » de Cuba.

Miguel Diaz-Canel, 62 ans, a sans surprise été réélu, mercredi 19 avril, à la tête de l’île communiste de Cuba pour un second et dernier mandat. La candidature unique de cet ingénieur en électronique de formation a recueilli 97,66 % des voix des 470 membres de l’Assemblée nationale, dans un pays où l’opposition est illégale. Au total, 459 députés ont voté en sa faveur sur les 462 présents dans l’hémicycle.

« Compte tenu des résultats annoncés, je déclare Miguel Mario Diaz-Canel Bermudez président de la République », a déclaré Esteban Lazo, le président de l’Assemblée nationale en présence de Raul Castro, 92 ans. Vêtu de son traditionnel uniforme vert olive, ce dernier a félicité le président réélu en lui serrant les deux mains.

Miguel Diaz-Canel, qui est aussi depuis 2021 le premier secrétaire du Parti communiste cubain (PCC), a pressé dans son discours d’investiture son cabinet de « résoudre les problèmes d’inefficacité » dans le pays, afin d’« augmenter l’offre de biens et de services et de contrôler l’inflation ». Il a également fustigé « le bureaucratisme, l’indifférence et la corruption inacceptable » qui freinent les progrès du pays pris dans de « profondes difficultés ».

Lors de la session parlementaire, à laquelle seule la presse d’Etat a eu accès, a également été réélu le vice-président, Salvador Valdes Mesa, 77 ans. Le Parlement a, en outre, réélu son président, Esteban Lazo, et sa vice-présidente, Ana Maria Mari Machado.

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