Connect with us

Amériques

Chavez veut réhabiliter les FARC

On savait déjà que Chávez avait des affinités idéologique avec les FARC. Mais, désormais, il ne se contente plus de les afficher : il vient d’exiger du gouvernement colombien – et de nombreux autres gouvernements du monde – qu’ils reconnaissent le combat de la guérilla et cessent de le considérer comme du terrorisme.

Published

on

Dans un discours prononcé le vendredi 11 janvier devant l’Assemblée nationale du Venezuela, le président Hugo Chávez a déclaré que “les FARC et l’ELN ne sont pas des organisations terroristes, mais de véritables armées qui occupent un espace en Colombie”. Et il a demandé “aux gouvernements latino-américains et à l’Union européenne de retirer les FARC et l’ELN de la liste des groupes terroristes du monde”.
On savait déjà que Chávez avait des affinités idéologique avec les FARC. Mais, désormais, il ne se contente plus de les afficher : il vient d’exiger du gouvernement colombien – et de nombreux autres gouvernements du monde – qu’ils reconnaissent le combat de la guérilla et cessent de le considérer comme du terrorisme.

Les exigences d’Hugo Chávez, que beaucoup considèrent comme un chantage à l’encontre de Bogotá, donnent à la question de la reconnaissance des FARC une nouvelle ampleur. Le président vénézuélien vient ainsi de laisser entrevoir pour la première fois des négociations à venir qui réuniraient autour de la même table les FARC, débarrassées de leur étiquette terroriste, le gouvernement colombien, les médiateurs internationaux et même les Américains.

Par ailleurs le quotidien espagnol El País a publié fin décembre une longue enquête de John Carlin selon laquelle la guérilla bénéficierait de hautes protections en territoire vénézuélien, tant pour ses activités militaires que pour le trafic de drogue. “On savait déjà que les FARC trouvaient refuge du côté vénézuélien de la frontière colombienne. Les [quatre] déserteurs que nous avons interviewés soutiennent que les autorités vénézuéliennes protègent militairement au moins quatre camps guérilleros installés sur leur propre territoire. Et qu’elles ferment les yeux sur des programmes de formation assurés au sein de ces camps pour la fabrication de bombes.” Le journaliste ajoute qu’“Ingrid Betancourt se serait trouvée au début de l’année 2007 à Elorza, un village frontalier vénézuélien, sous la garde de Germán Briceño Suárez, alias Grannobles, membre de l’état-major des FARC et chef du Front 10”, mais précise cependant que “toutes les sources consultées ne s’accordent pas sur cette thèse ”.

source : courrier international

Amériques

Cuba annonce un important plan de restrictions budgétaires

Published

on

Face aux effets conjugués de l’embargo historique imposé par les Etats-Unis, des suites économiques de la pandémie de Covid-19 et d’une croissance en berne, le gouvernement va réduire les dépenses publiques, reconnaissant des inégalités de revenus au sein de la société cubaine.

« L’île vit un scénario d’économie de guerre. » C’est ainsi que le premier ministre cubain, Manuel Marrero, a justifié, mercredi 20 décembre, lors d’un discours devant l’Assemblée nationale, un des plans de restriction budgétaire les plus importants de ces dernières années, que certains secteurs de l’opposition ont qualifié de « néolibéral ».

Le premier ministre, après avoir attribué la situation actuelle du pays, comme de coutume, à l’embargo imposé par Washington depuis plus de soixante ans et aux crises internationales, a admis devant les parlementaires que le gouvernement « aurait pu faire beaucoup plus ». Les autorités ont reconnu ces derniers jours que le pronostic de croissance pour 2023 avait été revu à la baisse (entre − 1 % et − 2 % au lieu de l’augmentation prévue de 3 %).

Estimant qu’il n’est plus possible de « continuer à gaspiller », M. Marrero a annoncé une série de mesures destinées à réduire les dépenses publiques, parmi lesquelles une augmentation du tarif de certains services publics, comme l’électricité, le gaz, l’eau ou le transport de passagers – parfois de l’ordre de 25 % –, ainsi que du prix de l’essence. « Dans quel autre pays peut-on obtenir 9 litres d’essence avec un dollar ? Il faut en finir avec ce luxe », a-t-il asséné, alors que le salaire moyen sur l’île ne dépasse pas 4 000 pesos, soit l’équivalent de 15 dollars (13 euros environ).

Il a également laissé entendre que le nombre de fonctionnaires pourrait être « révisé » et a annoncé une dévaluation du peso et une modification des conditions d’attribution des produits de première nécessité à bas prix à travers le « carnet d’approvisionnement » (la « libreta »).

Source link

Continue Reading

Amériques

L’ambassade de Cuba aux Etats-Unis ciblée par deux tirs de cocktail Molotov

Published

on

La mission établie à Washington a été visée dimanche par une attaque. Aucun blessé n’est à déplorer.

L’ambassade de Cuba à Washington a été visée dimanche 24 septembre par deux cocktails Molotov, a annoncé le chef de la diplomatie cubaine, Bruno Rodriguez, qualifiant l’incident d’« attaque terroriste » dans un message posté sur X (anciennement Twitter).

La fusillade a laissé des impacts de balles dans les murs extérieurs et endommagé plusieurs vitres et moulures sur la façade du bâtiment, selon l’Agence France-Presse (AFP). On ne connaît pas encore l’identité de l’auteur ni ses motivations.

En réaction, le ministre cubain des affaires étrangères a convoqué la chargée d’affaires américaine à La Havane, Mara Tekach, pour lui exprimer sa « protestation énergique » après l’« agression terroriste » contre son ambassade.

Ce n’est pas la première fois que l’ambassade de Cuba aux Etats-Unis est prise pour cible. En avril 2020, un homme âgé de 42 ans avait ouvert le feu contre le bâtiment à l’aide d’un fusil d’assaut, avant d’être arrêté. L’attaque n’avait fait aucun blessé.

Source link

Continue Reading

Amériques

A Cuba, Miguel Diaz-Canel réélu sans surprise président pour un second mandat

Published

on

Ayant obtenu plus de 97 % des suffrages des membres de l’Assemblée nationale dans un pays ou l’opposition est illégale, le président a promis de lutter pour « résoudre les problèmes d’inefficacité » de Cuba.

Miguel Diaz-Canel, 62 ans, a sans surprise été réélu, mercredi 19 avril, à la tête de l’île communiste de Cuba pour un second et dernier mandat. La candidature unique de cet ingénieur en électronique de formation a recueilli 97,66 % des voix des 470 membres de l’Assemblée nationale, dans un pays où l’opposition est illégale. Au total, 459 députés ont voté en sa faveur sur les 462 présents dans l’hémicycle.

« Compte tenu des résultats annoncés, je déclare Miguel Mario Diaz-Canel Bermudez président de la République », a déclaré Esteban Lazo, le président de l’Assemblée nationale en présence de Raul Castro, 92 ans. Vêtu de son traditionnel uniforme vert olive, ce dernier a félicité le président réélu en lui serrant les deux mains.

Miguel Diaz-Canel, qui est aussi depuis 2021 le premier secrétaire du Parti communiste cubain (PCC), a pressé dans son discours d’investiture son cabinet de « résoudre les problèmes d’inefficacité » dans le pays, afin d’« augmenter l’offre de biens et de services et de contrôler l’inflation ». Il a également fustigé « le bureaucratisme, l’indifférence et la corruption inacceptable » qui freinent les progrès du pays pris dans de « profondes difficultés ».

Lors de la session parlementaire, à laquelle seule la presse d’Etat a eu accès, a également été réélu le vice-président, Salvador Valdes Mesa, 77 ans. Le Parlement a, en outre, réélu son président, Esteban Lazo, et sa vice-présidente, Ana Maria Mari Machado.

Source link

Continue Reading

En ce moment